La résilience des femmes de la #commune de #Ngor  face à l’inflation des prix des denrées de première nécessité.

 

Dans la commune de ngor, les femmes représentent une communauté de travailleuses solidaires.
Elle sont des pêcheuses. Quand vous savourez les délicieuses moules, oursins ou autres fruits de mer, pensez à ces bonnes dames.
Très maigres pour la plupart, la peau émaciée par le sel et les heures d’exposition au soleil, durant les traversées ou les moments de plongé, elles ont fait un cercle autour de moi, pour me raconter leurs périples en mer.

Les pêcheuses de Ngor, ou le groupe des femmes fantômes de notre société

Pour certaines, elles ont commencé à plonger presque au berceau.
Pour d’autres, flétries par le temps, sans aucune certification ou formation professionnelle, elles ont été abandonnées par leurs époux.
L’instinct de survie aidant, elles se sont lancées en mer, non pas pour s’exhiler, mais pour pêcher nos produits halieutiques naturels destinés à embellir les tables des restaurants de luxe ou éxotiques du coin.
Figurez-vous que ces dames plongent en profondeur sans aucun instrument, ni équipement de protection pour exercer leur métier traditionnel.
Rien qu’un t-shirt et un pagne en wax bien noué autour de la taille pour affronter la houle et les intempéries des royaumes de Poseidon chez les grecs ou Leuk Daour génie des terres et mers lébous chez nous.
Elles bravent des tempêtes sans boussole ni masque de plongé, encore moins de navire de secours.
Parfois, en période d’abondance, elles paient des pirogues 1000 fca pour les amener en pleine mer.

 

Un monde sans pitié.

En période de vaches maigres chroniques, elles ne peuvent compter que sur la force de leurs bras pour gagner leur pain quotidien sur la base des caprices des côtes de l’océan atlantique.
Et, retenez vos souffles… elles reviennent à la nage avec des sacs pouvant porter jusqu’à rès de 20kg de fruits de mers à coquilles🥲.
Vendus à très faibles prix, cela leur permet de subsister au quotidien et surtout, à payer les soin de santé et l’école de leurs enfants.

Des femmes fortes

« Dede, nous sommes femmes, mais nous n’atrendons pas nos maris. Frigo, ventilo, chambre à coucher, peinture de nos chambres, bàptème, mariage, décès…nous payons tout avec le fruit de notre labeur »
« On vit dans la résilience avec une solidarité économique sur la base de tontines.  »
Tous les pays du monde déploient en ce moment des réponses pour lutter contre la faim.

Diappal ma diapp, un modèle de résilience initié par Khadijatou Cissé

En attendant que le notre nous facilite, aujourd’hui, je suis très fière d’avoir été désignée par des femmes fortes de cette communauté en tant que marraine, pour mettre en avant ensemble un modèle de résilience économique face à l’inflation des prix des denrées de première necessité.

Initié par madame Khzdijatou Cissé Seck, une femme leader engagée dans le développement communautaire, plus de  300 femmes vont reçevoir chacune une bassine de vivres.

Ces packages composés de pommes de terre, oignons et autres va leur permettre de faire face à la flambée des prix de la nourriture  de base.

#lesblogsdedededidi saluent cette initiative humanitaire de Mme #khadijatou_cissé.

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